Oddo BHF mise sur la Suisse pour soutenir sa croissance. Philippe Oddo, l’associé-gérant du groupe bancaire franco-allemand, y effectue au moins un déplacement par mois. A Zurich, où se trouve le siège de la filiale de BHF; mais aussi à Genève et Lausanne, où le groupe est implanté depuis qu’il a racheté la banque Landolt il y a trois ans. Grâce à cette acquisition, la masse d’avoirs sous gestion d’Oddo BHF atteint aujourd’hui 5,6 milliards d’euros en Suisse. Une taille relativement modeste par rapport à la masse totale du groupe (130 milliards d’euros). En Suisse, des établissements comme UBP à Genève et EFG à Zurich revendiquent respectivement 140 et 145 milliards de francs d’actifs sous gestion.
Le groupe Oddo BHF exerce à la fois des activités de banque privée, de gestion d’actifs et de banque de financement et d’investissement, dont le poids est plus ou moins équivalent. La Suisse représente 15% de l’activité du groupe en matière de banque privée, mais c’est aussi un marché clé pour les activités de sa banque d’affaires, explique Philippe Oddo. Il donne aussi des premières indications sur la marche des affaires du groupe pour 2023. A titre de comparaison en Suisse, les établissements zurichois Julius Baer et Vontobel ont annoncé des résultats en baisse ce mois, les chiffres du genevois UBP sont en hausse.
A l’occasion de son dernier passage à Genève, l’associé-gérant a reçu L’Agefi dans les locaux de la rue du Rhône, au bout du lac. Entretien.
Nous n’avons pas encore les chiffres définitifs, mais ce qu’on peut dire, c’est que le PNB du groupe est en hausse. Il va dépasser les 800 millions d’euros en 2023. Le résultat
d’exploitation est en hausse également. Les flux ont été positifs pour le groupe, particulièrement au niveau de la banque privée, avec des apports nets de fonds de l’ordre de 3,4
milliards d’euros. Enfin, nos ratios de solvabilité et de liquidités sont largement au-dessus de la moyenne européenne.
D’abord, les marchés financiers ont tenu le choc et maintenu une performance positive.
Les capitalisations boursières ont augmenté dans certains secteurs précis, tels que la technologie aux Etats-Unis, le luxe en France. Or la performance des marchés est directement corrélée à celle des grandes capitalisations boursières. Nous avons bénéficié également des taux positifs: nos revenus d’intérêt ont progressé, liés à l’augmentation des taux des banques centrales.
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